En regardant un livre de comptine (allez savoir pourquoi d’ailleurs !) tout à l'heure, je me suis rappelée un truc !
Je crois que ça me vient de là, inconsciemment, de faire (d’avoir envie du moins) dans la protection de la nature.
Avec ma sœur on avait le droit à une histoire ou comptine par jour avant de dormir, 366 histoires (« 366 » sait-on jamais ! si par hasard le livre eut été acheté pendant une année bissextile), soit une par soir pendant un an, tout le monde connaît évidemment ! Et beh j’ai été choquée par une comptine que tout le monde connaît… IL ETAIT UNE BERGERE… de par les paroles « la bergère en colère, et ron et ron, petit patapon, la bergère en colère battit le p’tit chaton, ron ron battit le p’tit chaton » et les illustrations. Je sais pas si tout le monde a la même version, mais la mienne était violente !
On voit la bergère toute contente, elle garde ses moutons et fini par faire « du fromage du lait de ses moutons » (ses moutons qui d’après l’illustration ressemble plus à des chevreaux qu’à des moutons, enfin agneaux vu la tête, mais quand on est petit on est naïf, mais alors d’une naïveté imparable). Ensuite apparaît « le chat qui la regarde, et ron et ron, petit patapon, le chat qui la regarde, d’un petit air fripon, ron ron, d’un petit air fripon », et d’après les dessins, la bergère, naïve elle aussi, qui regarde le chat avec son petit air fripon, avec un grand sourire ! C’est là qu’arrivent les menaces ! La bergère menace le chaton d’un coup de bâton s’il y met la patte, et ron et ron ! Le chat qui écoute la bergère, ni mit pas la patte mais le menton… et là c’est le DRAME ! Le pauvre chat sous l’emprise de la méchante bergère, n’a pas compris ce qui lui tombait dessus, et là… la bergère en colère, battit le p’tit chaton, ron ron battit le p’tit chaton ! Le choc ! Le chaton, qui a perdu son petit air fripon (rappelons le !), pris un petit air penaud, et sous l’action du bâton en perdit sa queue… (Le chaton perd sa queue et trois pommes à feuilles apparaissent, mais pourquoi ? L’illustrateur a quant à lui laissé la queue à côté de son pauvre propriétaire martyrisé par une bergère sans pitié !) Et c’est la fin, la comptine se termine comme ça, même pas de « happy end » pour les enfants qui n’ont plus envie de dormir après un tel drame.
